Les dates des congés de printemps ont été modifiées par certains recteurs des académies de la zone B.

Après l’académie d’Orléans Tours, celles de Rennes, Caen, Rouen, Nantes… ont décidé de modifier les dates de vacances de printemps pour corriger en catastrophe un calendrier absurde contre lequel la FSU, avec la majorité des membres du CSE, avait voté. Las ! La ministre de l’époque, forte de ses certitudes, n’en eut cure. Et le ministre d’aujourd’hui, si bavard d’habitude, reste étonnamment discret, laissant les recteurs les uns après les autres annoncer leur décision.
Sauf à Lille où le recteur a déclaré pour sa part attendre les consignes ministérielles.

Sur l’Aventin

Certes, juridiquement les recteurs ont la compétence d’adapter le calendrier scolaire national mais, sauf « événement non prévisible », ces adaptations doivent faire l’objet d’un arrêté et être publiées au moins un an avant la date d’effet. Or, il n’y avait rien d’imprévisible en la circonstance.

Les personnels, comme les familles, peuvent apprécier une adaptation qui a du sens. Mais beaucoup ont anticipé le calendrier inital et sa modification entraîne des difficultés supplémentaires.

Il est surtout inadmissible que sur une ­question qui relève de sa responsabilité première, le silence du ministre soit à ce point assourdissant. On voudrait susciter la déconsidération de l’échelle nationale pour faire croire à la pertinence de « l’autonomie académique » qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Fabienne Bellin

Selon le calendrier initial, les vacances de la zone B, débutent samedi 21 avril après la classe pour se terminer au lundi 7 mai au matin, pour une semaine qui inclut deux jours fériés (le 8 et le 10 mai). La modification consiste à décaler de trois jours les dates de ces congés, du 25 avril au 14 mai.
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