Dans sa réponse au SNES-FSU et au SNEP-FSU, la ministre semblait avoir entendu les points inacceptables de la réforme. Le SNES-FSU a donc décidé, en accord avec l’intersyndicale de se rendre à la réunion du 10 juin, sur une base claire : l’exigence d’un texte réglementaire modifiant radicalement les textes publiés. Le cabinet de la ministre n’ayant présenté, lors de cette réunion, qu’un projet de circulaire déclinant les textes publiés au lendemain de la grève du 19 mai, le SNES a réitéré ses demandes et souligné la détermination des enseignants qui majoritairement, grévistes ou non, disent leur opposition à cette réforme, souvent avec l’appui des parents
L’intersyndicale se réunira le 17 juin pour décider des suites de l’action, notamment dans la période des examens. Dans l’immédiat, le SNES-FSU a déposé un préavis de grève couvrant chaque semaine du mois de juin, propose de reprendre la mobilisation sous toutes ses formes à la rentrée, a mis en débat dans l’intersyndicale la proposition d’une manifestation nationale.
Conditions de travail, effectifs des classes, modulation des horaires et autonomie, interdisciplinarité, classes bilangues, sections européennes, enseignement du latin/grec : la ministre doit apporter des réponses satisfaisantes aux exigences des personnels !