Poursuite de la grève, accompagnée d’autres formes d’action comme l’interpellation des élus, des candidats à la présidentielle, tribunes de presse, mobilisation de chercheurs et d’intellectuels, « nuit de la ZEP », la pression ne retombe pas.

Les personnels mobilisés continuent de revendiquer une nouvelle carte de l’éducation prioritaire qui intègre les lycées.

La prolongation de la clause de sauvegarde jusqu’en 2019 garantit certes les indemnités et les bonifications indiciaires mais ne peut suffire à garantir des moyens pour les lycées dont les élèves sont issus des milieux les plus défavorisés. Le déblocage de 450 postes par le ministère n’est pas une mesure pérenne même si elle peut répondre aux urgences de la rentrée 2017.

Manque de concertation

La répartition de ces moyens qui sont affichés comme supplémentaires semble erratique. Cela se traduit le plus souvent par le saupoudrage de blocs horaires sur des critères très variables d’une académie à l’autre. De même, si la liste des lycées concernés est parfois publiée, ­certains rectorats persistent encore à refuser de la communiquer en comité technique alors que le ministère s’y était engagé. Il est fort à craindre que ces moyens soient absorbés par la poussée démo­graphique qui d’une manière habituelle est sous-estimée. Les dotations d’établissements telles qu’elles sont en ce moment présentées en conseil d’administration ne permettent pas toujours de maintenir toutes les possibilités de dédoublements telles qu’elles existaient auparavant.

Claire Guéville

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