Le ministère annonce lors de son bilan de rentrée 24 000 élèves pour le second degré et 116 000 dans le supérieur ! Il peut s’agir de bachelier·e·s, d’élèves orienté·e·s en seconde GT, en seconde pro, ou en première technologique, de collégien·ne·s emménageant dans une nouvelle académie, de lycéen·ne·s ayant échoué au bac, etc.

Rentrée sous tension dans nombreuses académies !

Derrière ce nombre se cachent des situations diverses, mais toutes ont en commun une longue période d’attente ! Certaines familles lasses d’attendre depuis la fin juin se tournent vers l’enseignement privé. Recalés de Parcoursup, des néo bachelier·e·s acceptent une place loin de leur domicile, une formation « choisie » par défaut ou une « alternance » sans avoir signé de contrat.

Un manque de place à tous les niveaux !

Les rectorats ont prévu des dispositifs qui s’avèrent insuffisants : dans le supérieur, il existe des commissions d’accès à l’enseignement supérieur1 et une aide à la mobilité2 pour les recalés de Parcoursup. Pour le secondaire, sont organisés des « tours» supplémentaires d’ Affelnet, des commissions d’ajustement et des listes d’attente pour le collégiens et lycéens ! Jusqu’en septembre, l’administration compte sur les places des élèves qui ne se sont pas inscrit·e·s pour affecter les élèves en attente. Certains élèves perdent donc leur place pour la donner à d’autres !

Les élèves et les familles angoissées affluent dans les CIO à la recherche d’aide. Dans les établissements scolaires, ces élèves quand ils·elles ont plus de 16 ans, sont aussi recensé·e·s par des entretiens pour une prise en charge de la MLDS3 selon leur situation. Des ex-collégien·ne·s de moins de 16 ans sans LP reviennent en troisième après des semaines d’errance.

L’administration évoque des problèmes d’orientation et d’affectation car quelques formations sont « trop » demandées. Il faudrait plutôt pointer la pénurie et créer des places car tou·te·s ces élèves ont vocation à être scolarisé·e·s! Le SNES-FSU revendique une scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans, la possibilité de poursuivre la formation supérieure de son choix, et en exige les moyens !

1CAES

2500 euros pour les élèves boursiers éligibles

3MLDS : Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire de l’EN


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