Parmi les nombreux points abordés, la situation générale avec la réforme des collèges est la principale source d’inquiétude. Le SNES s’est battu pour que les deux disciplines, éducation musicale et arts plastiques apparaissent dans les grilles horaires et ne soient pas globalisées comme le prévoyait le premier projet.

Certains chefs d’établissement tentent d’imposer des binômes d’EPI aux collègues et des barrettes dans les emplois du temps. Dans d’autres établissements au contraire, les collègues ont réussi à maintenir les projets qu’ils souhaitaient mettre en place et obtenu que les emplois du temps à la rentrée soient constitués d’heures disciplinaires sans mention d’EPI ni d’AP.

Malheureusement les deux heures de chorale ne sont pas garanties partout et les collègues se plaignent de la dégradation du service induite « si je dois faire le même travail avec une heure en moins, tant pis, j’arrête » nous dit un collègue, « certains ne se rendent pas compte du boulot, notamment quand on organise un spectacle devant des centaines de personnes », le SNES-FSU continuera à exiger que ce travail soit reconnu. Voir la proposition du SNES-FSU dans le diaporama ci-dessous.

Parmi les nombreux sujets, le parcours d’éducation artistique et culturelle suscite des interrogations « les partenaires ignorent souvent ce qu’on fait en cours notamment en terme d’ouverture culturelle » dit l’une, « on se demande même s’ils savent ce qu’est un élève ou tout simplement un adolescent ». Quant au guide qui fait 60 pages, il est fortement critiqué pour sa déconnexion du terrain. L’évaluation des élèves dans ces parcours ne semble pas adaptée « on peut faire une sortie, entrer dans un musée, sans qu’il y ait à la fin un questionnaire avec 50 rubriques, non ? ».


Tous soulignent l’importance d’avoir des échanges entre collègues, car il n’y a pas de manuel, « les programmes ont été élaborés sans que notre avis soit pris en compte et en collège on n’a pas de repères annuels ». Mais le plus difficile à digérer pour certains est d’entendre certains IPR dénigrer ce qui a été fait avant « ils ne se rendent pas compte de la violence de ce genre de remarques, ce sont des centaines d’heures de travail qui sont ainsi balayées d’une phrase ». Dans d’autres académies au contraire, il est conseillé de s’appuyer sur les anciens programmes pour établir la progression et certains IPR se veulent rassurants.


Tous les collègues soulignent leur volonté de faire évoluer leur enseignement, de mettre en place de nouvelles pratiques, discutées collectivement et non imposées, de travailler l’interdisciplinarité an lien avec les programmes et non à travers des thèmes imposés, afin de garder le plaisir d’enseigner et de faire partager aux élèves le goût des arts plastiques et de l’éducation musicale.

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