Reçu en audience par P. Mathiot le 17 janvier sur le baccalauréat et le lycée, le SNES-FSU s’inquiète des objectifs poursuivis.

Les élèves devraient construire en partie leur parcours sur la base de leur possible orientation post-bac, anticipée dès la Seconde. Les enseignants seraient les premiers acteurs d’une orientation faisant émerger le projet et les aptitudes de chaque élève. Les lycéens devraient choisir de renforcer certains de leurs enseignements dès le second semestre de Seconde et se décider en fin d’année pour un menu de deux majeures associées à des mineures. Ils pourraient toutefois changer ce menu en fin de Première. Le baccalauréat vient couronner cet échafaudage de cursus individuels, sous une forme réduite avec un contrôle continu dont la forme reste en attente d’arbitrage. Dans ce schéma, les voies disparaissent au profit de combinaisons de modules pensés isolément.
Ce projet complexe a des allures de changement pour le changement, au mépris de la réalité des établissements. On ne voit pas en quoi il améliorerait la préparation des élèves à l’enseignement supérieur, mais on voit bien comment la suppression des voies générale et technologique et l’éclatement des séries compliqueront l’organisation des lycées, des enseignements, et les choix des élèves socialement les plus fragiles.

Claire Guéville

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