Le SNES-FSU a un projet éducatif, une réflexion sur le métier, les pratiques professionnelles, l’enseignement du français, la formation initiale et continue : programmes, contenus, pratiques. Il travaille ces questions avec les collègues syndiqué.e.s qui le souhaitent.

Il est à la fois critique à l’égard des réformes et force de proposition. Il porte ainsi la parole de la profession.

Il vous propose des réflexions collectives notamment par le biais de journées de réflexion disciplinaires, de stages académiques et nationaux, des publications qui vous accompagnent au quotidien dans l’exercice de votre métier, d’une liste de diffusion et d’échanges entre collègues syndiqué.e.s, loin de tout regard hiérarchique. Pour en savoir plus, vous pouvez lire la fiche ci-dessous ou envoyer un mail à l’adresse suivante : groupe-lettres@snes.edu

Le français au collège

En collège, faire face à l’hétérogénéité croissante dans les classes, susciter et cultiver l’intérêt pour la lecture et la littérature, travailler à une meilleure maitrise de l’oral et de l’écrit pour tous et toutes, sont des défis quotidiens pour les professeur·es de lettres, d’autant que les horaires n’ont cessé de baisser depuis des dizaines d’années et que les effectifs par classe ont, eux, augmenté.

La rentrée 2023 voit la mise en place, dans la précipitation, des premiers éléments d’une réforme du collège à bas bruit. L’heure de soutien / approfondissement en Sixième est un concentré de menaces pesant sur les statuts, le collège unique, la liberté pédagogique des professeur·es et l’enseignement du français. Le SNES-FSU surveillera de près la mise en œuvre de cette « nouveauté » ; il appelle les collègues de lettres en collège à assurer, dans la mesure du possible, la totalité de la partie « français » de cet enseignement et à ne pas se soumettre aux diktats des « savoirs fondamentaux ».

Le français au lycée

La réforme du lycée a encore plus asphyxié l’enseignement en lettres : plus que jamais, c’est l’examen de l’EAF qui pilote les apprentissages et dicte un rythme infernal, tandis que la liberté pédagogique et la maitrise du métier sont réduites à peau de chagrin à cause des contraintes et injonctions multiples. La charge de travail tout au long de l’année et pendant les périodes d’examens est écrasante. (Lire notre article : Fin d’année au lycée : les professeur·es de lettres à bout de souffle !)

Le passage de 20 à 16 textes pour l’EAF en voie générale, annoncé par Gabriel Attal le 28 aout lors de sa conférence de presse, et le report des épreuves de spécialités en juin sont des victoires de taille pour tou·tes les collègues de lettres qui se sont mobilisé·es, particulièrement l’an dernier, et pour le SNES-FSU qui n’a cessé de lutter pour que ces demandes soient entendues.

Mais le SNES-FSU n’entend pas en rester là, d’autres changements sont attendus, notamment pour les épreuves en voie technologique et pour le programme imposé de Première. Le SNES-FSU sera aussi particulièrement vigilant pour que le nouveau calendrier du bac permette d’avancer l’EAF sans aucun cas le repousser.

La spécialité HLP (Humanités, littérature et philosophie) mériterait d’être repensée pour être plus attractive et cohérente.

BTS, du nouveau !

Le 13 juillet est paru l’arrêté définissant de nouveaux contenus et une nouvelle épreuve de culture générale et expression en BTS applicable pour la session 2025. L’épreuve écrite de CGE est allégée, passant de 4 heuresà 3 heures, la synthèse est supprimée au profit d’une épreuve en deux parties notées respectivement sur 10 points : une ou deux questions d’analyse d’un corpus de documents et un essai. Lors du Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) qui a donné un avis sur ce texte, le SNES-FSU a appuyé cette évolution avec une épreuve plus réaliste facilitant une meilleure préparation des étudiant·es. L’amendement du SNES-FSU en CSE demandant le maintien de 2 thèmes à étudier en 2e année a obtenu un vote favorable mais le ministère a fait le choix de fixer au programme de la 2e année un seul thème, renouvelé chaque année.

Les revendications du SNES-FSU pour les lettres

Le SNES-FSU demande la remise à plat du DNB, des réformes inégalitaires du bac, du lycée et de Parcoursup. Il réclame une meilleure rémunération pour les corrections et oraux des examens et l’extension de la pondération aux heures d’enseignement en Seconde.

Se syndiquer au SNES-FSU, c’est participer à un collectif qui informe et aide concrètement les collègues, est riche d’une réflexion sur nos métiers et porte les revendications de la profession.

Le SNES-FSU ne vit que des cotisations de ses adhérents. Le SNES-FSU agit donc pour vous et avec vous. Rejoignez-nous !

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