Les SNES-FSU a formulé des inquiétudes fortes autour du maintien des options et spécialités artistiques dans le cadre de la réforme du Lycée, de leur financement et de la carte des formations (spécialités et options) dès le début des audiences au ministère. Il a demandé des possibilités de dérogation pour les élèves qui souhaiteraient suivre un enseignement artistique au lycée et une valorisation autre pour les options facultatives (qui sont en deçà de leur prise en compte actuelle).

Le coefficient 2 pour les options artistiques n’a pas été maintenu et même le coeff 3 pour les LCA n’est pas incitatif pour les élèves : il faudrait un coefficient 8 pour retrouver le poids actuel des options ; le coefficient 3 affecté aux langues anciennes sur décision du ministre a recueilli un avis négatif au Conseil supérieur de l’éducation, et malgré cela le ministre a persisté dans sa volonté de différencier les options.
Le texte a été publié au journal officiel

 

Un premier bilan inquiétant

Un premier bilan montre que des spécialités artistiques et des options ne sont pas maintenues partout. Un bilan est en train d’être fait académie par académie.

Par ailleurs, la suppression des enseignements d’exploration couplée à des suppressions de spécialité et/ou d’options risque de conduire de nombreux collègues à devoir faire un complément de service en collège.

La réforme du lycée renforce la concurrence entre les établissements, les enseignements et les enseignants. La marge horaire dont l’usage est laissé aux établissements sera l’un des instruments de cette détérioration des conditions de travail. Cette marge est censée servir à financer une multitude d’enseignements et de dispositifs : options, dédoublements, l’AP… C’est une marge à tout faire ! On trouvera ici un tableur qui permet d’évaluer les effets des répartitions horaires de ces dotations d’autonomie soumises aux arbitrages locaux :
https://www.snes.edu/2-4-5-Reforme-du-lycee-user-la-marge-infernale.html

Les lycées ruraux, les petits établissements ou les moins favorisés socialement ne pourront pas assurer le maximum de possibilités de parcours. Pour enrichir sa formation, le lycéen sera condamné à aller voir ailleurs pour une partie de ses enseignements, dans un autre lycée, en visio-conférences ou au CNED. Certaines spécialités sont affichées comme implantées dans un lycée alors que les cours auront lieu ailleurs : https://www.snes.edu/Specialites-et-options-effets-d-annonce-et-de-seuils.html

La mobilisation contre cette réforme se poursuit ! Voir tous nos outils pour la mobilisation : https://www.snes.edu/Reformes-s-informer-et-agir.htm

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