Fermetures en deux temps
Une nouvelle stratégie en deux temps semble se mettre en place au niveau des rectorats et confirmée par le ministère, pour fermer des classes qui tournent bien, avec promesse d’ouverture ailleurs d’options ou de classes qui risquent d’avoir du mal à trouver leur public. Or, nous avons l’expérience de Limoges : acte I, une PCSI du Lycée Gay-Lussac ferme il y a trois ans au profit de l’ouverture d’une section TB Bio au lycée Raoul Dautry. Acte II : le rectorat et le ministère ne laissent pas le temps à la nouvelle structure de trouver sa vitesse de croisière et la ferment à la rentrée 2015 pour effectifs insuffisants. Cette décision raye d’un trait de plume l’investissement énorme des collègues de la CPGE de Raoul Dautry et entérine la disparition sèche d’une prépa à Limoges, après le refus du ministère de rouvrir la PCSI de Gay-Lussac, comme le demandait le SNES-FSU. Ce type de manoeuvre est en cours à Poitiers et pourrait se généraliser à l’avenir.

Les élèves en font les frais
Concernant les conventions lycées-universités qui prévoient une double inscription pour les étudiants de CPGE (lycée et université) avec frais universitaires, les travaux avancent plus lentement que prévu. Les professeurs n’ont, en général, pas été associés à la réflexion. Le SNES défend l’idée de frais réduits correspondant à de réels services rendus par l’Université. Mais les proviseurs et présidents d’université, alléchés par cette nouvelle « manne financière » insistent au contraire pour des frais entiers (184€ actuellement), sans toutefois pouvoir se mettre d’accord sur leur répartition. Le dernier mot reviendra peut-être aux élus SNES dans les CA, qui peuvent arriver à convaincre les représentants, parents et élèves, de repousser des conventions qui ne prendraient pas en compte l’intérêt des étudiants de CPGE.

Des menaces ministérielles
D’ailleurs le ministère commence à s’inquiéter puisque la DGESCO a envoyé des consignes en février pour que les futures conventions stipulent que les élèves de CPGE qui n’acquitteront pas les droits d’inscription perdront « le bénéfice de toutes les dispositions contenues dans la convention« .

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