Le ministère a publié au B.O. du 22 septembre le calendriers 2023 des examens.

Le Diplôme National du Brevet

Les épreuves écrites du diplôme national du brevet communes à tous les candidats auront lieu les lundi 26 et mardi 27 juin 2023.

Le Baccalauréat

Les épreuves écrites de spécialités sont fixées les lundi 20, mardi 21 et mercredi 22 mars 2023.

L’évaluation des compétences expérimentales (ECE) de Sciences de la vie et de la Terre et de Physique-Chimie du baccalauréat général se déroulera du 28 au 31 mars 2023

La remontée des notes dans Parcoursup est fixée au mardi 11 avril 2023.

Les épreuves du Grand oral du baccalauréat général et technologique sont fixées du lundi 19 juin au vendredi 30 juin 2023.

Point d’information :

  • Aucun cours de terminale n’aura lieu les lundi 20, mardi 21 et mercredi 22 mars 2023 ; les établissements organiseront des activités adaptées, dont le Printemps de l’orientation (*), selon les disponibilités en locaux et encadrement pour les élèves des classes de seconde et de première
  • Les cours d’enseignements de spécialité reprendront le lundi 27 mars 2023
  • Les professeurs convoqués pour la correction des copies de spécialité, bénéficieront d’un forfait maximum de 4 demi-journées libérées de cours pour correction. Ce forfait sera utilisable, au choix du professeur après accord du chef d’établissement, entre le 24 mars et 7 avril 2023

(*) cf. l’article « Printemps de l’orientation : le dessous des cartes ! »

Le SNES-FSU constate l’entêtement du ministère à ne pas repousser les épreuves de spécialité à la fin de l’année scolaire malgré le vœu intersyndical adopté lors du Conseil Supérieur de l’Education le 15 septembre auquel s’est joint la FCPE en cours de séance. Il faudra donc se contenter d’un allègement de programme d’examen qui devrait parvenir à la profession d’ici une semaine avec le risque pour un certain nombre de collègues de constater qu’ils ont déjà traité les parties retirées du programme à la dernière minute.

Il faut également souligner que la fin mars correspond à la date de fermeture de Parcoursup. Cette période est une source de stress intense pour les élèves et d’un travail d’accompagnement important pour les enseignants de spécialité qui devront en outre, parallèlement à leur service complet de cours, corriger les épreuves écrites et organiser les ECE.

Pour les élèves, les professeur-es engagé-es dans les ECE, il paraît techniquement impossible de reprendre les cours de spécialité le lundi 27 mars. Cette date prouve la méconnaissance de la réalité de terrain et occulte complètement le travail des personnels de laboratoire mobilisés par leur préparation.

Le ministère accorde cette année encore « un forfait maximum de 4 demi-journées libérées de cours ». Il est fort regrettable que ce forfait, de toute façon insuffisant, ne soit pas garanti. Si les dates sont en effet au choix du professeur, elles doivent être validées par le chef d’établissement. L’an passé, de trop nombreux collègues ont signalé des situations de refus de certains chefs d’établissement d’accorder la totalité des 4 demi-journées, pour « raison de service ». Le SNES-FSU exige que ces temps libérés de cours pour la correction des épreuves de spécialité soient garantis par le ministère, et ce de façon pérenne.

Enfin, avec une date de passation des ECE seulement une semaine après les épreuves écrites, comment les enseignants pourront-ils dégager suffisamment de temps pour organiser et préparer sereinement les épreuves d’ECE ? En particulier dans les établissements de la zone C pour qui la reprise après les congés d’hiver sera le lundi 6 mars. Sachant que dans certaines académies, les IA-IPR ont parfois tendance à « faire de la rétention » en ne rendant disponibles pour les professeur.e.s concernés les sujets d’ECE que très tardivement.

Le SNES-FSU exige, cette année encore, qu’une décharge de cours pour les enseignant.e.s de de SVT et de physique-chimie soit actée par tous les rectorats en amont de la passation des épreuves de capacités expérimentales afin d’en assurer leur préparation. Le SNES-FSU réclame en outre que le ministère prenne en considération la responsabilité et la charge de travail inhérentes à ces épreuves expérimentales de SVT et de physique-chimie, épreuves « terminales » et qui ne peuvent donc pas être assimilées à un contrôle continu, en rémunérant les évaluateurs et les évaluatrices.

Enfin, le SNES-FSU demande à nouveau à l’Inspection Générale de SVT qu’elle reporte la réforme des ECE et que les sujets soient bien accompagnés des critères d’évaluation attendus, contrairement à l’année passée !

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