Accompagnant la réforme Blanquer, les nouveaux programmes suscitent énormément d’inquiétudes.

Organisation du niveau de Première, prise en charge de l’enseignement de Sciences numériques et technologie (SNT), spécialités, financement des options, conditions d’enseignement, contraintes d’emploi du temps, possibilité ou pas de manuels, les inquiétudes sont grandes et la mobilisation se poursuit contre la réforme Blanquer.

Les équipes doivent aussi se pencher sur les nouveaux programmes de Seconde et de Première – problématiques dans la plupart des disciplines – et sur les projets de ceux de Terminale.

Analyse des programmes

Le SNES-FSU fait le point dans une publication sur les programmes de Seconde, Première, et parfois sur ceux de Terminale, dans toutes les dis­ciplines : https://www.snes.edu/Publication-du-SNES-FSU.html. Des analyses plus complètes sont en ligne sur son site : https://www.snes.edu/Contenus-et-pratiques-disciplines-30658.html. En décembre dernier, après un marathon de réunions, le ministère n’a pas tenu compte des améliorations des programmes de Seconde et de Première proposées par le SNES-FSU. C’est pourquoi, après s’être rendu aux présentations des programmes de Terminale organisées par le Conseil supérieur des programmes (CSP) en mars, le SNES-FSU ne participera pas au simulacre de concertation du ministère en juin. Il propose à la profession de donner son avis sur les projets de programmes de Terminale et sur les épreuves via une enquête en ligne : http://www.snes.edu/Enquetes/index.php/657571.

Elle permettra au SNES-FSU de poursuivre sa réflexion, de construire des amendements partagés par la profession, et de les soumettre au vote lors du Conseil supérieur de l’Éducation de juillet. De manière complémentaire, le SNES-FSU propose une enquête spécifique sur les projets de pro­grammes de philosophie, suite aux propositions du CSP : http://www.snes.edu/Enquetes/index.php/518227.

Le SNES-FSU et, contrairement à ce que dit le ministre, une grande majorité de collègues ne veulent pas de cette réforme. Il invite la profession à le faire savoir et à faire pression, en se saisissant de la consultation et en amplifiant l’action contre la politique éducative du gouvernement notamment en étant en grève massivement le 17 juin.

Sandrine Charrier

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