À partir d’une enquête portant sur 21 établissements de l’académie de Lyon, le bilan de rentrée dresse le tableau d’une dégradation générale des conditions d’enseignement.

Beaucoup de lycées voient leurs effectifs par classe grimper en flèche. On constate une grande hétérogénéité des fonctionnements pour l’accompagnement personnalisé. Dans certains établissements, cela nécessite un « référent AP » rémunéré en IMP ! L’AP se fait la plupart du temps en groupes, mais pas sur toutes les heures. Ce sont souvent les professeurs de la classe qui s’en chargent, sauf quand il sert de variable d’ajustement dans les services.

Dans les lycées, peu nombreux, où l’EMC existe dans les séries technologiques, il a été financé de diverses façons : en utilisant des collègues qui n’atteignent pas leur maximum de service ou en sous-dotant l’AP en Seconde, ou encore en supprimant les groupes dans les autres disciplines. Sans compter d’autres procédés opaques…

Échec de l’autonomie

Globalement, la gestion du parc informatique est jugée désastreuse. Dans certains lycées seulement, des personnels de la Région interviennent ou sont présents à demeure pour la maintenance.Les lycées ont expérimenté l’échec du renforcement de l’autonomie. Beaucoup de S1 profitent des questionnaires de rentrée pour insister sur le dysfonctionnement des enseignements d’exploration, terrain propice aux déréglementations.

Claire Guéville

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