Les journées se suivent et se ressemblent. Encore le 29 novembre, les lycées étaient particulièrement mobilisés pour défendre une autre carte de l’éducation prioritaire. Les personnels restent vigilants en attendant les décisions ministérielles.

Après les journées des 29 septembre, 10 octobre et 17 novembre, le SNES-FSU appelait à une nouvelle journée de mobilisation et de grève le 29 novembre dernier dans le cadre d’une large intersyndicale.

Le mouvement a été particulièrement suivi dans les académies de Marseille et d’Île-de-France mais d’autres établissements, plus isolés, comme à Dreux, ont rejoint l’action. Les manifestations parisienne et marseillaise ont rassemblé plusieurs milliers de personnes. Le rapport de force, construit avec les collectifs et en intersyndicale, a conduit la ministre à apporter des réponses, certes insuffisantes, mais concrètes. On attend encore les précisions sur la répartition des moyens fléchés, académie par académie. Il reste encore à obtenir que les indemnités et autres bonifications soient étendues à tous les personnels en exercice qui n’en bénéficient pas encore, comme les AED et les AESH. Plus généralement, il s’agit de peser pour une autre carte de l’éducation prioritaire qui prenne enfin en compte les lycées. Le SNES-FSU appelle tous les personnels à maintenir la mobilisation, à se réunir en assemblée générale d’ici le 3 janvier pour envisager les suites de l’action.

Claire Guéville

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