Avec le ministre, la communication politique fait office d’information auprès du public et des personnels, sans cohérence ni fiabilité.

En cette rentrée, nous sommes dans l’incapacité d’informer précisément sur l’organisation future des enseignements et sur le baccalauréat. Les programmes ne seront pas finalisés avant février 2019 et, à ce jour, les nouvelles épreuves, notamment celles de contrôle continu, demeurent inconnues. Il devient urgent d’obtenir des informations claires, en tout premier lieu auprès des chefs d’établissement et des recteurs.

Demander des comptes

Dans l’immédiat, il ne serait pas envisageable de voir les cartes des formations se construire à l’insu des personnels. Dans le contexte de la préparation de la rentrée 2019, chaque établissement doit pouvoir, au cours du 1er trimestre, proposer un temps banalisé afin de faire le point sur les réformes à venir, moment nécessaire de réflexion et d’échanges, support essentiel pour alerter la profession. Le SNES-FSU appelle dans le même temps à tenir un groupe de travail dans chaque rectorat sur la carte de l’enseignement des spécialités et des options. Il s’agit de mettre en lumière les réalités idéologiques et budgétaires des réformes et, en particulier, les conséquences sur les postes et les conditions de travail.

Préparer la mobilisation

Le SNES-FSU dénonce la volonté du gouvernement de diminuer l’offre de formation et continue de demander le retrait des textes sur les réformes du bac et du lycée, publiés dans la précipitation en juillet 2018.

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