Mise à jour au 4 avril
Suite à publication des projets de décret et d’arrêté, qui reprennent les demandes du SE-UNSA et du SGEN concernant la globalisation de la grille horaire sur le cycle, une intersyndicale SNES-FSU, SNEP-FSU, FO, SNALC, CGT a demandé le retrait du projet et la reprise des discussions sur de nouvelles bases. De son côté, l’UNSA amende son propre projet et fait maintenant des propositions de cadrage, se vantant d’améliorer un texte répondant pourtant exactement à ses demandes précédentes.

Le SE-UNSA soutient tout ce qui va dans le sens de la plus grande autonomie horaire. Le projet de grille horaire hebdomadaire permet de calculer la dotation, mais les horaires doivent pouvoir être décidés localement. Il s’agit par exemple de regrouper les EPI sur des semaines à EPI. La grille ne doit pas être contraignante mais indicative pour les emplois du temps des élèves, même si au global ils doivent retrouver les heures qu’on leur doit au terme de l’année. Le SE demande une grille globalisée sur l’ensemble du cycle.

Le SGEN appuie cette demande. Il souhaite que le ministère trouve une explicitation indiquant que la grille horaire est une grille de moyens et non la grille horaire des élèves. Les élèves auront 5h de prof de français, mais pas nécessairement de français. Il faut préserver au maximum les marges d’autonomie, les globaliser est important. La distribution des enseignements doit pouvoir se faire sur le cycle, les distribuer différemment doit être possible.

Pour le SNALC, le projet n’est toujours pas acceptable.

Pour le SNES, l’autonomie proposée est celle des chefs d’établissements. On a les pièces d’un puzzle qui s’assemblent avec celles du décret sur les instances pédagogiques, laissant la main aux chefs d’établissement sur les conseils pédagogiques. Ce n’est pas l’autonomie des équipes. Depuis 10 ans, comme on ne sait pas résoudre les problèmes du système éducatif français, on propose toujours plus d’autonomie, ce qui crée plus d’inégalité. Cf. les rapports sur la réforme des lycées.
Il faut reporter l’annonce de la réforme, se laisser le temps de consulter les personnels, et avoir les programmes pour voir comment l’interdisciplinarité pourrait se construire, poser la question des taux d’encadrement et des groupes, donner les moyens de concertation et de formation aux personnels
Le SNES-FSU veut une réforme, mais le projet est fondé sur de très mauvaises bases.

FO indique qu’il ressort des réactions des collègues une grande inquiétude. Les élèves ne seront pas traités partout de la même façon, il y aura autant d’organisations que de collèges. Pour autant, FO n’évoque pas le besoin d’un réforme du collège et se contente du statu quo

Selon la CGT, le problème est celui de l’architecture de la réforme, et de l’autonomie des chefs d’établissements. Il faut tirer le bilan de la réforme du lycée. L’autonomie est source de tensions entre collègues, et ne réduit pas les inégalités.

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