Avec huit réseaux supprimés, c’est l’un des départements de France qui connaît la restructuration la plus forte… C’est huit collèges, douze lycées et trente-neuf écoles concernés, au nom d’un discours rhétorique sur la richesse du département qui fait fi des forts contrastes sociaux du département. La mobilisation au cours de deux journées (rassemblement et grève à l’appel de la FSU 92) a été très forte sur certaines communes. Ce qui met en rage les collègues est d’avoir à affronter la difficulté sociale et scolaire, d’avoir à gérer une mixité scolaire souvent très compliquée, d’avoir depuis des années investi une énergie et un temps bien au-delà de leur service pour y remédier et de voir maintenant l’institution expliquer qu’ils n’auront plus les moyens de le faire. Les collègues sont nombreux à demander leur « mut’ » tout en continuant à se battre. Si la ministre ne revient pas sur le nombre total de réseaux, c’est une double catastrophe qui s’annonce : des équipes cassées et des moyens en moins pour remédier aux difficultés scolaires des élèves.

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