Formation initiale : un vœu intersyndical au CSE contre les stagiaires à mi-temps
Au Conseil supérieur de l’Éducation du 5 juin, la FSU est à l’initiative d’un voeu intersyndical avec l’Unsa, la Cfdt, le Snalc, la CGT et Sud pour dénoncer la charge de travail des futur.es lauréat.es des concours de l’enseignement. La démarche unitaire des organisations syndicales sur un sujet central de la réforme, la place de la formation universitaire dans le futur master M2E, a été unanimement appuyée par les membres du CSE : le vœu a été adopté à 49 voix Pour, 0 Contre, 4 Abstention et 4 Refus de vote. La ministre E. Borne devra entendre le message unanime de la comité éducative dans les arbitrages qu’elle devra rendre tout prochainement. Le SNES-FSU continue de revendiquer plus globalement un moratoire sur le projet de réforme pour reprendre les concertations sur d’autres bases valorisant la formation universitaire et la recherche avec un concours au niveau master 2.
CSE du 5 juin : enfin des annonces sur l’épreuve anticipée de maths en Première !
Le Conseil supérieur de l’Education du 5 juin est consulté sur l’EMI dans le cadre d’un projet de loi : le SNES-FSU a très fortement contesté le texte dans sa déclaration préalable à lire ci-dessous. Le SNES-FSU a obtenu des réponses en séance sur l’épreuve anticipée de Mathématiques en Première mais aucune sur des aménagements à l’organisation des groupes de niveau à la rentrée.
CSE du 22 mai : le SNES-FSU conteste les intentions à peine dissimulées de la “convention citoyenne du temps de l’enfant”
Lors du Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) du 22 mai 25, le SNES-FSU a contesté la convention citoyenne du temps de l’enfant et défendu ses propositions pour repenser le temps scolaire dans un second degré émancipateur. Le SNES-FSU a par ailleurs condamné les dérives graves et les violences dans les établissements privés sous contrat, couvertes jusqu’aux plus hautes sphères de l’État. Vous trouverez ci-dessous sa déclaration préalable à l’ouverture de l’instance.
Conseil supérieur de l’Éducation du 27 mars : les nouveaux programmes de maths, français et langues vivantes en débat
Le Conseil supérieur de l’Éducation du 27 mars se poursuivra le 1er avril pour instruire l’ensemble des points à l’ordre du jour ! Le ministère accélère le passage de plusieurs textes qui n’ont rien d’urgent : la crainte d’une nouvelle instabilité gouvernementale ? En plus de défendre plus de 120 amendements qu’il a rédigés sur l’ensemble des projets de programmes, le SNES-FSU a une fois encore demandé le report des programmes de français et mathématiques du cycle 3 et de LVER de la Sixième à la Terminale : il n’y aucune urgence à les imposer à la rentrée 25 ! L’épreuve anticipée de mathématiques en Première comme l’épreuve pratique en Terminale STI2D peuvent aussi attendre juin 27. La déclaration préalable du SNES-FSU à l’ouverture de cette instance y revient et conteste plus particulièrement la montée de la judiciarisation en milieu scolaire et les risques qui pèsent sur les missions des CPE et PsyEN.
EVARS : Une bataille de la FSU pour une éducation émancipatrice
Le Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) du 30 janvier a validé le programme d’Éducation à la Vie Affective, Relationnelle et à la Sexualité (EVARS) avec 60 voix Pour, 0 Contre et quelques abstentions. Derrière ce vote unanime, c’est une véritable bataille qui a été menée pied à pied par toute la FSU et le SNES-FSU en particulier, majoritaires, avec d’autres organisations syndicales.
Déclaration du SNES-FSU au CSE du jeudi 30 janvier 2025
Le SNES-FSU revendique l’abrogation des mesures restantes du “Choc des savoirs”.
Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) du 16 janvier 2025 : programme EVARS déprogrammé et nouveaux textes “Choc des savoirs” à venir !
Le CSE du 16 janvier aurait pu être l’occasion d’adopter le programme d’Éducation à la sexualité (EVARS) mais il faudra (encore) attendre la prochaine séance des 29 et 30 janvier. De nouveaux textes sur les groupes de niveau sont aussi annoncés. Dans sa déclaration préalable ce 16 janvier, le SNES-FSU a prévenu la ministre des lignes rouges à ne pas franchir : elle sera présente à la prochaine séance pour répondre.
Le Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) s’est réuni ce 7 novembre avec une ministre absente une fois de plus depuis sa nomination.
Une occasion volontairement perdue pour elle d’exprimer son soutien aux personnels accusés d’absentéisme de manière indigne par son collègue ministre de la Fonction publique. Conditions de travail, déclassement salarial, suppression de la GIPA, allongement des carrières, jour de carence… le SNES-FSU a annoncé dans sa déclaration préalable (ci-dessous) qu’il mobilisait la profession pour riposter. Une mobilisation qui sera d’autant plus suivie dans l’Éducation que les suppressions de postes et un acte 2 du « Choc des savoirs » s’inscrivent dans la continuité des politiques éducatives rejetées pourtant de toute part depuis des mois.
Conseil supérieur de l’Education du 10 octobre : le bilan de rentrée sans la ministre
Le Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) du 10 octobre est le premier depuis la nomination de la ministre. Mais comme sa prédécesseure, elle n’est pas venue rencontrer les organisations syndicales et les représentant.es des parents d’élèves. Elle n’aura pas eu l’occasion de répondre au bilan de rentrée, comme celui dressé par le SNES-FSU sur la mise en œuvre des groupes de niveau. Le SNES-FSU conteste la légitimité de la ministre à défendre aujourd’hui la continuité des politiques éducatives, toutes rejetées par la profession et les parents d’élèves.
Derniers textes “Choc des savoirs” retirés du Conseil supérieur de l’Éducation le 5 septembre.
Le Conseil supérieur de l’Éducation du 5 septembre devait passer en revue les derniers textes du “Choc des savoirs”. Ils ont été retirés dans l’attente d’un nouveau gouvernement. Le SNES-FSU a rappelé sa demande d’abrogation du “Choc des savoirs”. Il demande des concertations sur les nouveaux programmes à venir au collège et un bilan des programmes et des épreuves au lycée.
Le SNES-FSU au CSE du 4 juillet 24 : “Le programme du RN est mortifère pour l’Éducation nationale”.
Le Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) du 4 juillet, maintenu entre les deux tours des législatives, a vu son ordre du jour limité à des textes annoncés comme “techniques”. Le programme sur l’Éducation à la sexualité et le texte sur le DNB ont en effet été reportés. Le SNES, comme la FSU, a fait le choix de siéger avec la déclaration préalable ci-dessous.
Motion Op@le pour les CA des collèges et des lycées
Le SNASUB-FSU, syndicat des personnels administratifs, est engagé dans une campagne unitaire contre le déploiement douloureux et forcé d’Op@le dans les établissements scolaires, nouveau logiciel de comptabilité qui ne convainc personne. Dans chaque CA de collège et lycée qui se réunit dans les prochaines semaines, l’intersyndicale propose une motion pour exiger la simplification de ce logiciel
Scandaleuse propagande pour le SNU au DNB !
Lors du Conseil supérieur d’éducation (CSE) du 6 juin 2024, le SNES-FSU a dénoncé le sujet d’EMC du DNB en Amérique du Nord. Un jeune public contraint, pour réussir un examen, d’endosser un rôle de zélateur du SNU est inconcevable en terme éducatif mais le ministère et l’inspection l’ont fait ! Nous sommes bien loin de l’esprit critique que les personnels ont pour mission de développer chez leurs élèves.
Conseil Supérieur de l’Education, séance du 6 juin 2024 : Déclaration du SNES-FSU
Monsieur le directeur, Monsieur le président, Mesdames Messieurs Le CSE dans sa précédente séance du 22 mai, s’est exprimé quasi-unanimement contre les nouveaux programmes d’EMC. Des amendements intersyndicaux soutenus par la FCPE ont par ailleurs été votés pour retirer méthodiquement toutes les mentions au SNU et aux classes engagées. Le SNES-FSU a dénoncé ces références, […]
Déclaration unitaire au Conseil supérieur de l’Éducation : contre le “Choc des savoirs” et pour l’École publique
Le Conseil supérieur de l’Éducation du 22 mai s’est tenu une fois de plus sans la ministre, attendue finalement pour la séance du 4 juillet. Dans la perspective des manifestations du 25 mai, les organisations syndicales qui mobilisent avec la FCPE contre le “Choc des savoirs” et pour l’Ecole publique se sont exprimées d’une seule voix en ouverture du CSE.
Conseil Supérieur de l’Éducation du 3 avril : une nouvelle séance sans la ministre alors que les questions s’accumulent !
Le CSE du 3 avril n’a toujours pas vu la ministre alors que ses explications sont attendues après la publication de deux notes de service provocatoires : l’une détaillant l’arrêté horaires en collège et les groupes de niveau, l’autre encourageant les détachements au collège des professeur.es des écoles pour y faire des mathématiques et du français. Un vœu unitaire soutenu par la FCPE a rappelé l’opposition unanime au “choc des savoirs”. Un second vœu unitaire sur l’école inclusive a été adopté pour exiger l’abandon des projets PAS et ARE. Vous les lirez ci-dessous après l’intervention liminaire du SNES-FSU.
Professeur·es de lettres et de mathématiques : “Nous ne trierons pas nos élèves !”
Le congrès national du SNES-FSU a exprimé sa solidarité avec les collègues de lettres et de mathématiques dont les conditions de travail au collège comme au lycée sont menacées par les mesures “choc des savoirs”. Cette prise de parole, soutenue à la tribune par toutes et tous les collègues des deux disciplines, a appelé la profession à la résistance pour ne pas appliquer, entre autres, les groupes de niveau au collège.
Les journaux du congrès de La Rochelle
Le congrès SNES-FSU, c’est aussi le Journal du congrès, préparé chaque jour par des militant.es pour rendre compte des débats, des interventions des invités nationaux et internationaux et partager le quotidien d’un collectif militant hors pair. Revivez la semaine du congrès avec ces 5 numéros.
Congrès 2024 du SNES-FSU
Deux ans après le congrès de Montpellier, place au congrès de la Rochelle !
CSE du 14 mars : une ministre absente et des éclaircissements qui ne viennent toujours pas !
Sommée d’accompagner le premier ministre dans une visio avec les chefs d’établissements, la nouvelle ministre ne s’est pas présentée devant le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) pour cette première réunion depuis sa nomination. Le recadrage du premier ministre en plus de semer la confusion est une nouvelle provocation contre les personnels qui se mobilisent depuis des semaines contre le “choc des savoirs” et les groupes de niveaux. Qui pourra croire encore la ministre Belloubet ? Le SNES-FSU a obtenu du ministère lors de ce CSE le principe d’une concertation une fois publié l’arrêté, une occasion de plus pour contester sa mise en œuvre.