

Le syndicalisme et l’internationalisme sont intrinsèquement liés. Face aux multiples perturbations du monde, la solidarité des travailleuses et des travailleurs du monde entier est non seulement nécessaire, mais aussi indispensable. La « broligarchie» de Trump au pouvoir depuis un peu plus de cent jours n’est pas la seule responsable des désordres du monde, mais elle y prend largement sa part. Par l’adoption du narratif poutinien sur l’Ukraine, les diverses menaces d’annexion, ses vues impérialistes sur Gaza, sa guerre commerciale mondiale ou la négation absolue du changement climatique, c’est à la fois le système international mis en place depuis 1945 et l’avenir de la planète qui sont menacés. Cependant , le trumpisme n’est que le dernier avatar – certes non le moindre ! – d’une internationale réactionnaire qui, lorsqu’elle arrive aux responsabilités, fait invariablement de l’Éducation un champ de bataille culturelle et des enseignant·es une de ses premières victimes.