Mercredi 8 janvier, les représentants des lycées aquitains se sont retrouvés devant le rectorat afin de remettre les pétitions et les courriers demandant l’abandon des E3C. Cette manifestation à l’initiative du SNES-FSU concernait près de 75 % des établissements. Une délégation a été reçue par le directeur de cabinet car la rectrice, hasard du calendrier, présidait au même moment la première réunion du comité de suivi de la réforme du lycée. Fait étrange autant que singulier, ce sont les mêmes propos qui ont été tenus dans les deux réunions !

« Les enseignants sont inquiets, c’est normal face au changement mais ils vont s’y habituer. »

« Quand une réforme de cette ampleur est mise en place, il est logique que le début soit un peu chaotique. »

« Les enseignants ont des ressources insoupçonnées. »

Face a ce déni de réalité, nous avons expliqué qu’il ne s’agissait pas d’inquiétude mais d’une colère profonde vis-à-vis des hiérarchies intermédiaires qui font pression sur les collègues pour leur faire accepter l’inacceptable, vis-à-vis d’une administration incapable d’anticiper les difficultés liées à la mise en place d’une réforme rejetée par les personnels.

La lutte contre les E3C se poursuit, certains sujets ne sont pas remontés et la grève des surveillances s’organise !

Jean-Pascal Méral

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