Sous couvert d’une citation officielle, dont la source est inconnue et d’aider des jeunes trentenaires à se mettre en selle dans la vie active ( !), la direction de cet établissement a pensé que c’était une bonne idée de demander à une start-up, en tant qu’ « intervenant extérieur », d’encadrer « devoirs faits ».

Tollé chez les professeurs à l’idée de faire appel au secteur privé pour s’occuper d’un dispositif gouvernemental censé permettre une aide gratuite pour faire faire aux élèves leur travail à la maison.

Pourtant le vadémécum proposé aux chefs d’établissements précise bien que les associations, qui interviendraient dans ce cadre, ne peuvent le faire que si elles obtiennent un agrément du MEN : « après vérification du caractère d’intérêt général, du caractère non lucratif et de la qualité des services proposés par ces associations, de leur compatibilité avec les activités du service public de l’éducation (…) ».

Ne concernant en plus qu’un seul niveau de classe, cette proposition a été au final rejetée par le Conseil d’Administration de l’établissement. La vigilance s’impose donc face aux tentatives du privé d’entrer dans le service public d’éducation par la petite porte…

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