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A signer et faire signer :

Selon le cabinet, le document de travail proposé en entrée de séance a pour objectif de répondre aux inquiétudes de la profession, aux questions de métier. Il sera travaillé avec les personnels de l’enseignement privés le 11 juin, les personnels de direction le 12. La discussion doit permettre de donner du sens à la réforme. La ministre ne veut pas que les fondamentaux de la réforme soient remis en cause. Le contenu du texte présenté a pour vocation, au gré des discussions, à évoluer vers une circulaire pour préciser et expliciter la mise en œuvre. Un arrêté complémentaire à celui déjà publié pourra prendre en charge les sujets nécessitant de fortes précisions, ou ajouter des éléments oubliés, comme par exemple la possibilité de continuité avec l’école primaire pour les bilangues en langues régionales.
Une demande très forte de formation se fait jour, elle sera travaillée ensuite.

Pour le SNES-FSU, un nouvel arrêté serait intéressant s’il permettait de modifier profondément l’arrêté du 20 mai sur les points durs de la réforme : autonomie, grilles horaires, conception de l’interdisciplinarité à travers les EPI.
Le texte proposé montre qu’il y a une prise de conscience de ce que le SNES-FSU a fait remonter. Il veut rassurer les professeurs de SVT et de technologie en insistant sur les dédoublements en 6ème, il donne des précisions sur l’enseignement des langues anciennes. L’article 10 sur la modulation des horaires est légèrement encadré. Mais ces précisions ne suffisent pas à répondre aux demandes des personnels et d’un nombre de plus en plus grand de parents. L’interdisciplinarité ne doit par exemple pas être réduite à la mise en œuvre de la seule pédagogie de projet. Il faut voir ce que dit le Conseil supérieur des programmes à ce sujet. Les dédoublements en sciences et en technologie doivent figurer dans les grilles.
Un calendrier de discussion, permettant de revoir les points « fondamentaux », doit être donné, avec comme objectif d’aller le plus loin possible dans le consensus. Cette réforme n’est portée que par une petite minorité de personnels. Il est regrettable que Madame la Ministre ne soit pas prête à discuter ni à prendre le temps du débat.

De leur côté, les tenants de la réforme se vantent maintenant d’obtenir les « cadrages » et « précisions » qu’ils avaient eux-même contribué à éliminer du décret et de l’arrêté. La relégation dans une circulaire d’application du fléchage des dédoublements en sciences et en technologie, par exemple, ou bien l’attention demandée au recteur sur la modulation des horaires en cycle 4 n’a guère de poids réglementaire.

La mobilisation continue donc : après la grève du 11 juin, réunions avec les collègues, avec les parents, interpellations des élus, tractage, expressions en conseil d’administration… Le SNES-FSU fera des propositions à l’intersyndicale du second degré pour envisager, si la ministre persiste, des actions dès la rentrée scolaire de septembre.
La ministre et le gouvernement doivent comprendre le message des personnels qui ne demandent pas à être rassurés, mais entendus !

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