Lycée et Bac

A moins de 6 semaines de la première vague des E3C (Epreuves soi-disant « Communes » de contrôle continu), c’est toujours le flou le plus total, et l’inquiétude a envahi non seulement les salles des professeurs, mais aussi les salles de classe. Qu’il s’agisse de la manière dont les sujets seront choisis, de la façon dont les épreuves se dérouleront ou de celle dont elles seront corrigées, le ministère revoie systématiquement toutes les conséquences de ces décisions de principe au local (académie ou établissement, équipes et finalement collègues).

Les questionnements liés aux calculatrices pour l’examen, soulevés par la publication d’une épreuve zéro, ont ressurgi, et n’ont toujours pas trouvé de réponse, à quelque niveau que ce soit. Consultée, l’inspection générale ne nous a pas donné de réponse autre que « il ne s’agit que d’un sujet zéro, sans valeur réglementaire ». Les rectorats découvrent quant à eux un nouveau problème … Pour le SNES-FSU, il est quand même paradoxal de demander aux enseignants de faire acheter des calculatrices graphiques et programmables dotées d’un « mode examen » d’un coût énorme pour qu’ensuite celles-ci ne servent pas au moment des épreuves du Baccalauréat ! Cela fait quand même 3 ans que, sur ce sujet somme toute banal, ce cirque dure… Sauf que cette année, sont directement concernés à la fois les élèves de Première et ceux de Terminale !

Par ailleurs, la multiplicité des programmes (mathématiques pour deux niveaux simultanés en plus des diverses spécialités, mais aussi SNT et Enseignement scientifique) conduit les collègues à l’épuisement, d’autant plus que les possibilités de dédoublement ont pratiquement disparu et que le nombre d’élèves est souvent plus important dans les groupes (peut on encore parler de classes?), que leur difficulté est inadaptée aux élèves, et que leur nouveauté est souvent déroutante. Nombre de collègues retirent désormais une très grande insatisfaction de la pratique de leur métier dans de telles conditions, comme l’a révélé l’enquête « Métiers » du SNES-FSU : « seule la conscience professionnelle permet de faire tenir un système à bout de souffle ».
Voir aussi les focus disciplinaires des résultats de notre enquête métier

Face à l’impréparation et aux conséquences concrètes de la réforme du lycée, le SNES-FSU demande d’ores et déjà des aménagements pour la session de baccalauréat 2021, dont il nous faut rappeler ici qu’elle concerne la génération d’élèves qui a déjà subi la réforme du collège en 4e avant celle celle du lycée en Première.

 

Collège

Le sujet du Dnb de la session 2019 (Métropole) a perturbé les élèves du fait de sa difficulté et de son originalité discutable. Pire, le barème national n’a pas été respecté partout sur le territoire : on a vu jusqu’à 30 points donnés en plus dans un département ! L’inspection générale nous a assuré que ce genre de dérives, que nous avions dénoncée dès qu’elles nous ont été connues, ne se reproduirait pas cette année.

 

Evaluations transversales

Contrairement à ce que la valse des réformes pouvait laisser croire, le B2i n’avait pas encore disparu… jusqu’à l’été dernier où il a été remplacé par une certification des compétences numériques qui se fera par l’intermédiaire de la plate-forme publique Pix. Notre articles sur le sujet :

Certification des compétences numériques dans le secondaire : Non, Pix n’est pas une nouvelle version du B2i !

Actualité générale

Comme tous les personnels, les professeurs de mathématiques sont concernés par la réforme des retraites ! Se mobiliser Simulateur – les effets de la réforme sur votre pension

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