Dès l’introduction, l’accent est mis sur l’acquisition de compétences mathématiques que les élèves doivent acquérir (dérivée, primitive,travail statistique de l’incertitude, produit scalaire). Ces compétences doivent être l’occasion « d’organiser les passerelles pédagogiques entre les deux disciplines de sorte que les élèves puissent enrichir la compréhension de concepts communs et l’assimilation de méthodes partagées de l’apport de chacune d’elles ».

Le programme paraît proche du programme de terminale actuel auquel on aurait rajouté une partie du programme de première (oxydo-réduction par exemple) et de l’électricité. C’est donc un programme très long et très ambitieux qui exige la maitrise de compétences mathématiques très difficiles et abstraites.
La résolution de problème est un exercice intéressant mais chronophage. C’est encore une fois un exercice très difficile et susceptible de décourager certains élèves.
En résumé le programme dont le volume et le niveau ont augmenté par rapport à l’actuel est très long et ambitieux. Quel est l’intérêt de demander un tel niveau d’abstraction à des élèves qui ont choisi la voie technologique pour aborder les sciences par un aspect plus pratique? Cette évolution de l’enseignement de série technologique inquiète quant à ses véritables objectifs.

Comme pour tous les enseignements mêlant plusieurs disciplines d’autres questions se posent:
Quels horaires pour la partie physique-chimie ? Quels moyens pour les TP ? Sur quel temps se fera la concertation entre les enseignants ? Y aura-t-il de la coanimation ?
Pour mémoire, le programme actuel de Terminale générale spécialité « sciences-physiques » basé sur des résolutions de problème a détourné les élèves de Terminale de cette spécialité.

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