En 2016, l’institution cherchait à imposer l’Enseignement intégré des sciences et
de la technologie (EIST), et des montages complexes pour donner sur le papier
de la visibilité à l’Accompagnement personnalisé (AP) ou aux Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI). Nous y opposions dans nos établissements les besoins de financement des groupes, des dédoublements et le maintien de l’offre d’un enseignement conséquent de langues anciennes… Le bilan de la rentrée 2016 a été sans appel : l’enquête de rentrée du SNES-FSU a montré que les équipes qui ont pu répartir les moyens au plus près de ces besoins sont parvenues à
maintenir des conditions d’enseignements acceptables.

Rentrée 2017 : une résistance toujours d’actualité

Dans cette période de préparation de la rentrée 2017, de curieuses consignes se font de nouveau jour. Le SNES-FSU rappelle que les EPI et l’AP n’ont pas à figurer dans le Tableau de répartition des moyens disciplinaires (TRMD). Seuls y sont indiqués les moyens alloués par niveau et par discipline. Aucun des textes réglementaires de la réforme du collège (décret, arrêté, circulaire) n’attribue au CA le pouvoir de fixer la répartition horaire AP/EPI et encore moins dans quelle matière ni sous quelle forme ils se feront. L’organisation pédagogique des heures dédoublées ou en co-intervention est du ressort des équipes pédagogiques. Le CA n’a pas à intervenir dans ce qui relève de notre liberté pédagogique (voir page 9).

De même, aucun texte ne limite l’horaire élève à 26 heures. Il est d’ailleurs de 27 ou 28 heures voire plus pour les élèves inscrits en bilangue, en langues anciennes
ou régionales, ou encore en Troisième prépa-pro.

Le SNES-FSU appelle à continuer la résistance pédagogique là où elle s’avère nécessaire et à ne rien se laisser imposer ! La logique des 26 heures de cours par semaine pour les élèves, par exemple, ne doit pas conduire à supprimer
des dispositifs existants, notamment en éducation prioritaire, allant au-delà de cet
horaire. Nous devons imposer nos choix pour favoriser la réussite de nos élèves et maintenir l’offre de formation en langues anciennes et vivantes.

François Lecointe

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