17 mai : quatre cent quatorze congressistes connectés pour entamer dans une bonne humeur non virtuelle une semaine de débats qui font la richesse de la vie du SNES-FSU.

Ce congrès arrive à un moment charnière : les inégalités se sont creusées, résultat des politiques menées par Jean-Michel Blanquer et de la crise sanitaire.

Le ministre de l’Éducation nationale s’est aussi distingué par sa capacité à n’écouter personne, à part lui-même.

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Dans ce contexte, les débats du congrès du SNES-FSU ont donc permis d’approfondir les bases d’un projet éducatif qui doit permettre de s’attaquer aux inégalités : éducation prioritaire, inclusion, collèges, lycées…

Pendant cinq jours, les débats ont été intenses, parfois vifs, mais ont permis d’aboutir à des textes enrichis par les amendements des congressistes et au final largement adoptés.

Des débats qui ont aussi permis de construire les outils indispensables pour renforcer le collectif : le syndicalisme tel que le conçoit le SNES-FSU est un syndicalisme de masse, un outil incontournable pour se défendre individuellement et collectivement alors que le pouvoir en place cherche toujours plus à individualiser et donc à isoler.

La fin du congrès a aussi été l’occasion de saluer les militants qui quittent leurs responsabilités, en premier lieu, Frédérique Rolet, secrétaire générale, qui termine son mandat à la fin de cette année scolaire : des années d’engagement au service de la profession, à tenir le cap d’un syndicalisme offensif, cherchant sans relâche à construire le rapport de force pour obtenir des avancées. Merci Frédérique ! Prochain congrès en mai 2022, à Montpellier !

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