Les réformes successives du lycée sur fond d’austérité, n’ont pas épargné les conditions d’enseignement de la philosophie. Et si les nouveaux programmes (listes alphabétiques de notions) garantissent à chacun une liberté philosophique, le quasi statu quo des épreuves terminales conjugué à des coefficients modestes (8 % et 4% pour la voie technologique) risque d’accentuer – sous « l’effet Parcoursup » – leur marginalisation.
Aussi, le SNES-FSU ne défend pas seulement la liberté des enseignants, mais aussi la démocratisation de cet enseignement, ce qui nécessite des effectifs allégés (classes dédoublées), ainsi qu’une réouverture urgente des travaux arbitrairement interrompus, relatifs à l’aménagement des épreuves du baccalauréat de la voie technologique. Par ailleurs, nous sommes attachés au sein de la FSU, au projet d’élargir l’enseignement de la philosophie aux lycées professionnels.

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