Chaque recteur définissait alors sa propre carte, avec des critères nationaux (CSP, boursiers, retard scolaire…), mais aussi des « indicateurs académiques de difficulté » restés souvent obscurs. Cette nouvelle carte, construite dans un contexte budgétaire contraint, a donc conduit à une forme d’abandon de certains collèges. Dans une académie où la dotation était insuffisante au regard des besoins réels, un EPLE sortait de l’EP avec 67 % de CSP défavorisés et 49 % de boursiers, dans une autre, un collège devenait REP+ avec des taux similaires. L’égalité de traitement des usagers n’exige-t-elle pas une gestion strictement nationale de la carte de l’EP ?

Aujourd’hui, imaginer une allocation progressive de moyens, pour tous les EPLE, sans enveloppe budgétaire supplémentaire conséquente pour consentir un réel effort envers tous les élèves défavorisés et sans renoncer au dogme de l’autonomie des établissements dans l’usage de ces moyens, serait inacceptable.

La carte actuelle, préfigurée à la rentrée 2014 avec 102 réseaux (REP+), a été généralisée à la rentrée 2015 sur l’ensemble des Réseaux de l’éducation prioritaire (REP) avec 352 REP+ et 724 REP.

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