Les déclarations sur une réforme du bac se multiplient à la faveur de la crise des affectations post-bac et du nouveau contexte politique. À l’issue du troisième tour d’APB, mi-juillet, 87 000 bacheliers étaient encore sans affectation dans l’enseignement supérieur. Le ministre de l’Éducation nationale déclare vouloir « muscler » le baccalauréat pour en faire un « tremplin » vers les études supérieures tout en souhaitant sa simplification. Cela renvoie globalement au programme présidentiel, à savoir un bac réduit à quatre épreuves terminales et le reste au contrôle continu, le tout assorti d’une évaluation des prérequis à l’entrée à l’Université. Des groupes de travail sont annoncés au cours de l’année qui vient. Le nouveau baccalauréat est prévu pour la session de 2021. La ministre de l’Enseignement supérieur a lancé cet été une concertation pour mettre fin au tirage au sort et développer le concept du « contrat de réussite étudiant » précisant pour chaque formation universitaire les attendus pour l’entrée en licence. Pour le reste, il n’y a que bien peu de nouveautés à cette rentrée sauf quelques ajustements de programmes en mathématiques physique-chimie pour la Seconde générale et technologique (BO n° 18 du 4 mai 2017), et en Informatique et création numérique pour l’enseignement facultatif du cycle terminal des séries L et ES (arrêté du 16 juin 2016 – JO du 13 juillet 2016). Comme chaque année, nous retrouvons les mises à jour des programmes des sections internationales, binationales. Toutes les précisions se trouvent au lien suivant : www.snes.edu/Programmes-Nouveautes-amenagements-et-adaptations-pour-la-rentree-2017.html

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