C’est un forfait sur la base de la correction d’un paquet de copie d’un « groupe d’épreuve ». Il en découle un certain nombre de subtilités , en particulier quand il s’agit de définir la notion de « groupe d’épreuve ».

Un forfait par « groupe d’épreuve »
On pourrait croire que le « groupe d’épreuve » correspond à une division, soit 35 élèves. Et bien, ce n’est pas forcément le cas. C’est possible mais pas obligatoire.
Le chef d’établissement aura la responsabilité de composer les groupes et donc aura la main sur le nombre de paquets et d’élèves par groupe. Si les groupes rassemblent 45 copies pour les uns et 30 copies pour d’autres, la rémunération ne changera pas. La copie pourra donc valoir un peu plus d’un euros pour les uns et presque deux euros pour d’autres.

Et la multiplicité des sujets?
Par ailleurs, le protocole du brassage des copies ne distingue pas les sujets différents. Un enseignant peut être confronté à la correction de plusieurs sujets différents, même sur un petit nombre de copies. Le travail supplémentaire occasionné par la multiplicité des sujets n’est alors absolument pas pris en compte. Cela risque d’être un problème particulièrement sensible pour les épreuves de langues à faible diffusion et certaines spécialités abandonnées.
La question de l’enseignement scientifique n’est pas résolu car, en l’état, il n’est pas acceptable qu’un seul enseignant corrige une épreuve dont les composantes relève de plusieurs disciplines.

Qui corrige?
Si les enseignants de Première seront obligatoirement convoqués, les autres ne sont pas exclus. Les proviseurs constituent les groupes en fonction du nombre de correcteurs ou bien, s’il y a plus de groupes que de profs, peuvent attribuer deux paquets aux enseignants de préférence (mais pas forcément) volontaires.
S’il y a problème de configuration du groupe, notamment pour respecter le principe d’anonymat des candidats, le proviseur pourra saisir le Recteur , qui nommera alors un correcteur supplémentaire.

Est-ce bien raisonnable?
On ne saurait se satisfaire d’un tel système qui réussit à décliner l’inégalité de traitement jusque dans le détail de l’indemnité de correction.
Il n’est pas acceptable de voir ignorer les contraintes liées au travail de concertation que l’organisation locale de l’examen rend nécessaire. Il serait donc urgent de voir accorder à tous des décharges de cours pour les concertations et les corrections.
Le SNES-FSU revendique pour toutes les épreuves d’examen une indemnité revalorisée sur la base de la circulaire dont on retrouvera le détail dans l’article suivant :
Toutes les épreuves de bac doivent être indemnisées

Plus généralement, compte tenu du niveau inédit d’impréparation et du degré inégalé d’improvisation, le SNES-FSU continue de demander l’annulation de la première session d’épreuves communes de contrôle continu et la transformation de la seconde sessions en épreuves nationales.

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