Les lycées ruraux, les petits établissements ou les moins favorisés socialement ne pourront pas assurer le maximum de possibilités de parcours. Pour enrichir sa formation, le lycéen sera condamné à aller voir ailleurs pour une partie de ses enseignements, dans un autre lycée, en visio-conférences ou au CNED. Certaines spécialités sont affichées comme implantées dans un lycée alors que les cours auront lieu ailleurs. Il faut avoir en tête que ces cartes de formations présentées en CTA ne sont finalement qu’indicatives car il faut s’attendre à des ouvertures conditionnées par des effectifs minimum. A ce jour, nous ne disposons d’aucune visibilité sur les seuils d’ouverture et de financement des groupes de spécialités. 35, 32 , 30 ou 25 élèves minimum , les rumeurs circulent dans les établissements. Pour tout groupe de spécialité inférieur à ce seuil, le financement serait local, à savoir sur la marge horaire qui risque, décidément, de servir à beaucoup de choses. La mise en concurrence des spécialités avec les options s’en trouve accentué. Il n’est pas étonnant de voir, dans ce contexte, arriver les proposition de fusions d’enseignements optionnels avec ceux de spécialité (LVC, Latin, Grec, Arts). Le SNES-FSU tente au travers de quelques académies (Lille, Limoges, Clermont, Lyon, Rennes, Nancy-Metz, Rouen) de mettre en lumière les logiques internes de cet affichage. Ce travail a vocation être étendu aux cartes des spécialités et options des autres académies (voir graphiques ci dessous). Analyse et géographie de l’offre de formation :Lille, Nancy-Metz, Lyon, Rennes, Limoges, Clermont Analyse et géographie des spécialités à Rouen

Documents joints

Vos questions
Le Snes défend les droits individuels et collectifs. Vos représentants vous répondent, vous conseillent et vous accompagnent.
Accès à la FAQ

Vous ne trouvez pas votre réponse, posez-nous votre question