Sommée d'accompagner le premier ministre dans une visio avec les chefs d'établissements, la nouvelle ministre ne s'est pas présentée devant le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) pour cette première réunion depuis sa nomination. Le recadrage du premier ministre en plus de semer la confusion est une nouvelle provocation contre les personnels qui se mobilisent depuis des semaines contre le "choc des savoirs" et les groupes de niveaux. Qui pourra croire encore la ministre Belloubet ? Le SNES-FSU a obtenu du ministère lors de ce CSE le principe d'une concertation une fois publié l'arrêté, une occasion de plus pour contester sa mise en œuvre.
L’invisibilité des PsyEN dans les discours et les mesures gouvernementales est très inquiétante. Elle a provoqué un sursaut de colère complètement légitime chez tous les collègues. Construisons maintenant une mobilisation claire et déterminée partout sur le terrain !
Suite au mouvement de colère qui a traversé la profession après le discours du premier ministre et les annonces de N Belloubet sur la lutte contre le harcèlement et la prévention de la santé mentale, la nécessité d’une mobilisation unitaire s’impose. Mais il s’agit de la construire sur des bases claires.
19 mars, mobilisation en cours, choc des savoirs, réforme de la Fonction publique, mutations....voici quelques thématiques de cette US. Bonne lecture !
Les combats féministes sont donc des luttes pour les droits des femmes. Pour l’égalité. Mais ils sont aussi des combats pour la démocratie.
Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU
Le SNES-FSU appelle à la grève féministe le vendredi 8 mars à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes. Tracts, communiqués, visuels, carte des évènements : tous les outils pour préparer et réussir cette journée dans notre article.
8 mars 2024 grève féministe
Les collègues non-titulaires subissent la même dégradation de leurs conditions de travail et de rémunérations que les titulaires auxquelles s’ajoutent toutes les incertitudes liées à la précarité de leur situation.Depuis 2016, les grilles académiques ne sont ni revalorisées,ni harmonisées. Il en résulte une stagnation générale des salaires et de nombreuses inégalités de traitement selon le lieu de travail. Le service public d’éducation ne peut se satisfaire de ce mépris des personnels précaires.
Pour protester contre la politique éducative du ministère, en particulier contre le « Choc des savoirs », Julien Grenet, Élise Huillery, et Yann Algan ont démissionné le 23 décembre du Conseil Scientifique de l’Éducation Nationale (CSEN).
Le décret publié le 22 février par le ministère de l’économie, portant réduction des dépenses publiques de 10 milliards d’euros, démontre une nouvelle fois le mépris de ce gouvernement pour la République sociale et son école.
Salaires, choc des savoirs, égalité professionnelle, avenir de la Fonction publique...les échos des mobilisations en cours et à venir.
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