Les annonces de Gabriel Attal ? Un choc des annonces percuté par le poids du réel : conditions de travail dégradées, métier attaqué et élèves assigné·es à leurs origines sociales.
Mission « exigence des savoirs », réforme du collège, carrières, actualité du lycée, formation initiale et concours… voici quelques thématiques de cette US. Bonne lecture !
Dans son dossier de presse concernant le « choc » des savoirs, le ministre Attal a fait des annonces concernant les langues vivantes.
En cette fin d’année, le ministre Gabriel Attal tente de se transformer en Père Noël. Mais derrière le paquet cadeau orné d’un ruban pailleté que trouve-t-on ?
Organisée conjointement par l’association des professeurs de langues vivantes (APLV) et le SNES-FSU, cette rencontre qui s’est tenue le 25 novembre au lycée Racine à Paris, a permis d’explorer les enjeux auxquels font face les enseignant·es de langues, à la lumière de l’actualité
La communication de Gabriel Attal sur le « choc des savoirs » valorise notamment l’usage de l'Intelligence Artificielle (IA). Cette « séquence » médiatico-politique éclaire la place nouvelle prise dans le monde de l’éducation par les IA génératives, sans qu’une réflexion de fond sur cette technologie et ses implications n’ait jamais été engagée.
Vous êtes à la retraite ? Vous partez à la retraite cette année? Dans quelques temps, vous espérez pouvoir partir ? Ce mémo s’adresse à vous pour vous aider d’abord à préparer votre retraite. Guide pratique, ce mémo est un outil d’information. Il se propose d’orienter, d’aider les syndiqué·es retraité·es dans leur vie quotidienne. Il s’agit de faciliter le règlement des problèmes qui se posent à toutes et à tous, comme à l’entourage.
Le 20 octobre 2023, six des sept organisations syndicales représentatives de la Fonction publique de l’État (FSU, CGT, CFDT, UNSA, CFE-CGC et Solidaires) ont validé un accord portant sur le volet « prévoyance » de la protection sociale des agents publics, fonctionnaires et contractuel·les. La négociation qui a été menée s’est déroulée dans un cadre très contraint et menaçant pour les personnels. L’ordonnance de février 2021 prise par le gouvernement en application de la loi de transformation de la Fonction publique d’août 2019 – nos syndicats nationaux avec la FSU continue d’en demander l’abrogation – a en effet imposé une réforme qui déstabilise en profondeur la protection sociale complémentaire des agent·es de la Fonction publique, en rompant notamment les solidarités au détriment des retraité·es. Il s’agit d’imposer à la Fonction publique les logiques de l’Accord national interprofessionnel du secteur privé (ANI) conclu en janvier 2013 et qui préfigurait la loi Travail du gouvernement Valls.
Dernière minute : Grâce à la mobilisation croissante contre les fermetures de CPGE et aux interventions répétées du SNES-FSU auprès du cabinet, une audience conjointe recteur ET conseillère sociale d'Attal a été obtenue pour le 14/12 après-midi au rectorat de Paris.
L’école publique et ses personnels vont mal. Ils sont attaqués de toutes parts : d’odieux attentats, l’extrême droite aux portes des établissements, des parents qui lui sont affiliés contestant des enseignant·es et des enseignements, des conditions d’étude et de travail ne cessant de se détériorer.
L'intersyndicale exige de rencontrer rapidement le ministre. Nos collègues menacés doivent être protégés !
Le dossier de presse sur le "choc des savoirs" cite de façon récurrente les évaluations nationales standardisées, confirmant qu’elles qui vont devenir un outil de pilotage et de management.
« La nouvelle Sixième » n’était que l’amorce d’une réforme de grande ampleur du collège. Les conclusions de la mission « exigence des savoirs » préfigurent la suite : groupes de niveaux généralisés, caporalisation des pratiques pédagogiques, révision de l’ensemble des programmes avec des attendus incontournables, relance des redoublements et mise en place de parcours adaptés.
Mobilisons-nous contre cette réforme qui met à mal la voie professionnelle et révèle aussi un projet éducatif profondément régressif qui tourne le dos à l’ambition de faire réussir tous les jeunes.
Ce 5 décembre 2023 a été une journée riche d’actualités avec la lettre du Ministre qui, dans un enchainement non fortuit, est venue faire écho aux publications du PISA 2022 parues le même jour.
Redonner au DNB une assise d'examen est nécessaire mais en aucun cas, il ne doit constituer un barrage pour le passage en lycée.
La primarisation des savoirs au collège va de pair avec des enseignant.es davantage polyvalent.es, aussi et surtout par souci d’économie dans la gestion des personnels.
Le ministre déclare vouloir « casser le tabou » du redoublement. Or cela n’en a jamais été un dans la profession bien consciente qu’il ne résout que rarement les difficultés des élèves mais aussi que le passage en classe supérieure d’élèves en très grande difficulté sans aucun dispositif d’aide perd parfois de son sens.
Les groupes de niveau en mathématiques et en français va conduire à l'éclatement du groupe classe à l’instar de ce qui se passe au lycée depuis quelques années, ce qui participe au mal-être des lycéens.
Certes, quelques élèves pourront changer de groupe de niveau après discussion en conseil de classe mais il ne faut pas (se) mentir, la majorité passera l’année, voire l’intégralité de sa scolarité au collège dans le même groupe.