C’est un·e élève sur cinq qui n’obtiendrait plus le DNB et serait écarté·e de la classe de Seconde si le DNB barrage était instauré. Un taux d'échec qui serait doublé par rapport à l'actuel, à cause de la suppression des correctifs académiques, du retour aux moyennes disciplinaires, avec un poids des épreuves terminales plus important.
STOP
Le projet de Gabriel Attal n'est pas à la hauteur de la crise du recrutement. Pour le SNES-FSU, il faut revaloriser le métier et sécuriser le recrutement.
Contre le choc des savoirs, pour un choc des salaires et des moyens, le SNES-FSU appelle à la grève le mardi 2 avril. Tous les outils pour préparer et réussir la mobilisation dans cet article.
Grève 2 avril
Le congrès national du SNES-FSU a exprimé sa solidarité avec les collègues de lettres et de mathématiques dont les conditions de travail au collège comme au lycée sont menacées par les mesures "choc des savoirs". Cette prise de parole, soutenue à la tribune par toutes et tous les collègues des deux disciplines, a appelé la profession à la résistance pour ne pas appliquer, entre autres, les groupes de niveau au collège.
Le congrès SNES-FSU, c'est aussi le Journal du congrès, préparé chaque jour par des militant.es pour rendre compte des débats, des interventions des invités nationaux et internationaux et partager le quotidien d'un collectif militant hors pair. Revivez la semaine du congrès avec ces 5 numéros.
La note de service sur les groupes de niveau vient de paraitre dans la foulée de la publication des arrêtés et décrets liés au « Choc des savoirs ». Intitulée « Organiser les enseignements de français et de mathématiques en groupes afin d’élever le niveau de tous les élèves », elle ne trompera personne : elle montre en plusieurs endroits que l'organisation en groupes de niveau vise à creuser les inégalités entre les élèves et à mettre au pas les professeur·es.
Le SNES-FSU met à disposition ses visuels contre le "choc des savoirs" pour diffusion sur les réseaux sociaux et affichage sur votre panneau syndical.
Kit de mobilisation Choc des savoirs
Après une succession d'annonces contradictoires, les textes piliers du « choc des savoirs » sont parus dimanche 17 mars au Journal officiel. Ils portent sur l'organisation des enseignements au collège (y compris en SEGPA), sur la Prépa-Seconde et sur le redoublement. Le SNES-FSU s'oppose à l'ensemble de ces mesures iniques et appelle à amplifier la mobilisation pour les combattre. 
Les premiers textes du "Choc des savoirs" sont parus dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 mars, dans un contexte d'opposition ferme de la profession, et de confusion au ministère.
En ce début mars 2024, la « Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance (DEPP) » a publié une nouvelle note portant sur « les choix d’enseignements de spécialité et d’enseignements optionnels à la rentrée 2023 ». Vous trouverez le lien vers le document en fin d'article.
Au Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) du 14 mars, le SNES-FSU a pris l'initiative avec la FCPE d'un vœu intersyndical pour dénoncer l'absence d'aménagement des programmes à la session 2024 depuis le report des épreuves à juin gagné de haute lutte. Préparation des épreuves écrites sur l'ensemble du programme, préparation au Grand oral sans aucun temps dédié : le rythme est infernal pour une grande majorité d'élèves. Le ministère est entièrement responsable de cette situation qui met en outre les enseignant.es en tension permanente. Le vœu a été adopté à 59 voix Pour, 1 contre, 8 abstention, 6 refus de vote.
Sommée d'accompagner le premier ministre dans une visio avec les chefs d'établissements, la nouvelle ministre ne s'est pas présentée devant le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) pour cette première réunion depuis sa nomination. Le recadrage du premier ministre en plus de semer la confusion est une nouvelle provocation contre les personnels qui se mobilisent depuis des semaines contre le "choc des savoirs" et les groupes de niveaux. Qui pourra croire encore la ministre Belloubet ? Le SNES-FSU a obtenu du ministère lors de ce CSE le principe d'une concertation une fois publié l'arrêté, une occasion de plus pour contester sa mise en œuvre.
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