Le SNES-FSU se bat pour les salaires et les conditions de travail.

L'intersyndicale éducation (FSU, CGT, UNSA, SUD éducation, CFDT EFRP, SNALC) appelle à participer aux rassemblements organisés pour rendre hommage à notre collègue AED.

Le Conseil supérieur de l’éducation du 22 mai 2025 a examiné un projet de « cadre d’usage de l’IA en éducation ». Il s’agit davantage de promouvoir un développement des usages que de les limiter.

Comment faire face à « l’offensive obscurantiste » qui mine la démocratie et les droits sociaux ? Comment résister au rouleau compresseur d’un capitalisme triomphant qui fonctionne en séparant les peuples et les gens, en les montant les un·es contre les autres: les jeunes contre les personnes âgées, les actifs, actives contre les retraité·es, les travailleurs et travailleuses contre les privé·es d’emploi, les « nationaux » contre les étranger·es. Comment contrer le discours sur la dette publique insupportable, le déficit abyssal, la réduction impérative des dépenses publiques. Comment se faire entendre face à la puissance médiatique de certains groupes qui relaient à l’envi ce discours libéral oubliant délibérément les recettes.

Le résultat de politiques qui s’inscrivent dans un modèle économique, le capitalisme, qui par nature, conduit à l’exploitation et la raréfaction des ressources. Elles ont des impacts dans notre quotidien notamment professionnel. Tout en mobilisant pour une rupture avec ces politiques, le SNES-FSU pointe les urgences: adaptation du bâti scolaire face aux évènements climatiques extrêmes (canicules,incendies, inondations, cyclones), protection de la santé des personnels et des élèves...

Pour les Psy-ÉN tout particulièrement, les mesures affichées consacrent une transformation radicale des missions et des conditions d’exercice des personnels: réécriture des missions par le DASEN, encadrement des pratiques, alourdissement des tâches et des horaires, prélèvement de 100 postes du terrain pour nommer « un·e conseiller·e technique psychologue en santé mentale » par département, sans moyens supplémentaires... Du côté de l’orientation, la perspective n’est pas plus

Immense émotion et profonde tristesse après la mort de notre collègue, assistante d'éducation, poignardée ce matin devant un collège de l'académie de Reims, à Nogent.

Le travail du SNES-FSU pour préserver la liberté pédagogique des collègues est sensible dans les programmes de langues vivantes étrangères, qui seront applicables à compter de la rentrée 2025. Cependant, le ministère n’a finalement retenu aucun des thèmes politiques ou historiques proposés par le SNES-FSU ! Ce choix de dépolitiser et décontextualiser l’enseignement des langues vivantes interroge grandement vu le contexte mondial et les objectifs affichés de développement de l’esprit critique et de formation de futur·es citoyen·nes...

Élisabeth Borne et Juliette Méadel (ministre déléguée chargée de la Ville) viennent d’annoncer la labellisation de 40 nouvelles cités éducatives pour la rentrée 2025, portant leur nombre à 248. Ce dispositif en voie de généralisation dépassera largement le réseau de l’éducation prioritaire.

La commission des finances du Sénat a saisi la Cour des comptes sur la politique de l’Éducation prioritaire depuis 2017 pour proposer de la démanteler.

Pas d’École sans psycholoque de l'Éducation nationale ! Le 14 mai, les assises de la santé scolaire ont entériné le mépris. Le 10 juin, le SNES-FSU appelle les PsyEN à la grève.

Les textes de référence du métier (référentiel de compétence de 2013 et circulaire de missions de 2015) font l’objet d’un déni institutionnel et sont mis en cause par des réformes et des pratiques de gestion qui mettent en tension le cœur du métier et le menacent. La réforme de la formation initiale impulsée au pas de charge par le ministère en est un nouvel exemple. Le projet de texte de cadrage du master Métiers de l’enseignement et de l’éducation (M2e) mention « conseillers principaux d’éducation » est une réécriture de la circulaire de missions qui ne dit pas son nom.

Le 5 juin, lors d’un déplacement dans un lycée d’Eure-et-Loir, la Ministre a précisé les mesures de son Plan Avenir pour l’orientation.

Au Conseil supérieur de l’Éducation du 5 juin, la FSU est à l'initiative d'un voeu intersyndical avec l'Unsa, la Cfdt, le Snalc, la CGT et Sud pour dénoncer la charge de travail des futur.es lauréat.es des concours de l'enseignement. La démarche unitaire des organisations syndicales sur un sujet central de la réforme, la place de la formation universitaire dans le futur master M2E, a été unanimement appuyée par les membres du CSE : le vœu a été adopté à 49 voix Pour, 0 Contre, 4 Abstention et 4 Refus de vote. La ministre E. Borne devra entendre le message unanime de la comité éducative dans les arbitrages qu'elle devra rendre tout prochainement. Le SNES-FSU continue de revendiquer plus globalement un moratoire sur le projet de réforme pour reprendre les concertations sur d'autres bases valorisant la formation universitaire et la recherche avec un concours au niveau master 2.

Le Conseil supérieur de l'Education du 5 juin est consulté sur l'EMI dans le cadre d'un projet de loi : le SNES-FSU a très fortement contesté le texte dans sa déclaration préalable à lire ci-dessous. Le SNES-FSU a obtenu des réponses en séance sur l'épreuve anticipée de Mathématiques en Première mais aucune sur des aménagements à l'organisation des groupes de niveau à la rentrée.

Après le résultat de l'intra, le SNES-FSU vous informe et vous accompagne si vous souhaitez déposer un recours.

Fort des résultats de l’enquête collège et de sa victoire en conseil d’État, le SNES-FSU se met au côté des personnels mobilisés pour préparer la rentrée scolaire prochaine et faire tomber définitivement la réforme du « Choc des savoirs ».

D’après une note du service statistique du ministère (la DEPP), les classes de prépa-Seconde sont loin de faire le plein. La grande majorité d’entre elles ont été ouvertes dans de grands lycées dont le public est d’origine populaire.


Dans un rapport qui s’autorise bien des raccourcis, le Sénat va encore plus loin que le ministre J.-M. Blanquer allant jusqu’à appeler à la suppression des REP et REP+.
