Les résultats de la phase interacadémique du mouvement ont été communiqués aux participant·es ce vendredi 14 mars. Après avoir pris connaissance du résultat, pour former un recours et/ou participer à la phase intra-académique, le SNES-FSU vous informe, vous conseille et vous accompagne.
Recours mouvement interacadémique 2025
Le code général de la Fonction publique prévoit que les emplois permanents soient occupés par des fonctionnaires, sauf exception… Celle-ci semble être devenue la règle, accentuée par la loi de Transformation de la Fonction publique de 2019. Une règle appliquée par notre ministère puisqu’il refuse d’améliorer réellement l’attractivité de nos professions et d’ouvrir le nombre nécessaire de postes aux concours. La résorption de la précarité réside dans le lancement d’un plan de titularisation qui prenne en compte l’expérience des enseignant·es, CPE et Psy-ÉN non titulaires.
Le SNES-FSU, en lien avec les associations de professeurs de philosophie et d'autres syndicats, demande à Elisabeth Borne de rétablir des dédoublements systématiques en terminale technologique, devenus rares depuis 2011 mais indispensables pour permettre aux élèves et aux professeurs de travailler dans des conditions acceptables.
Le 11 février 2025, la fonction d’accompagnant·e a eu vingt ans. Deuxième catégorie de personnels en termes d’effectifs dans l’Éducation nationale, exerçant une activité pérenne dans l’intérêt du service public, ils et elles ont connu les emplois aidés, les CDD de 1 et 3 ans. Ce personnel a conquis l’accès au CDI, mais cela reste précaire comparé au statut que nous réclamons. Le maintien dans la précarité, provoqué par les politiques d’austérité budgétaire des différents gouvernements Macron, induit la dégradation continue des conditions de travail (PIAL, PAS).
Outil essentiel pour le suivi de chaque dossier individuel et pour l’intervention de vos élu·es SNES-FSU, c’est le seul instrument à leur disposition pour une grande partie des opérations de gestion des carrières.
Diminution de la rémunération pendant le congé maladie, retraites, attractivité de nos métiers, Choc des savoirs, EVARS...le SNES-FSU fait le point sur les dossiers de ce début de printemps.
Un printemps offensif ! SNES-FSU
Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes est aussi l’occasion de poursuivre la mobilisation avec les AESH – en majorité des femmes – qui subissent des conditions de travail dégradées et une précarité imposée.
AESH, profession féminisée et précarisée
Les femmes partent à la retraite après des carrières souvent incomplètes, plus tard que les hommes (en moyenne d’un an), avec des pensions plus basses et subissent davantage la décote. Elles sont les premières touchées par la réforme de 2023 dont le SNES et la FSU revendiquent l’abrogation.
8 mars retraites
Accidents de service, troubles musculo-squelettiques, charge mentale, inégalités face aux risques professionnels… Malgré leur sur-représentation dans l’Éducation nationale, les femmes restent les grandes oubliées des politiques de santé au travail. Invisibilisation des pénibilités, absence de prise en compte des spécificités féminines, manque de moyens pour la médecine du travail : il est temps que l’employeur prenne ses responsabilités et mette en place de vraies mesures de prévention.
8 mars Santé des femmes au travail
À tous les niveaux, vous trouverez des militant-es SNES-FSU pour vous aider à faire appliquer vos droits dans le domaine de la santé. Un droit non utilisé, en matière de santé, c’est une perte de chance face à la maladie.
L'écart salarial entre les femmes et les hommes dans l'Éducation nationale demeure préoccupant. Face à ce constat, le SNES-FSU réclame des actions concrètes pour garantir une véritable équité salariale et une reconnaissance pleine et entière des métiers féminisés.
Pour l'égalité salariale, maintenant !
Injuste et injustifiable, la réduction de 100% à 90% de la rémunération maintenue au titre de l’indemnisation des trois premiers mois en congé maladie à compter du 1er mars pénalise et stigmatise une fois encore les agent·es de la Fonction publique.
Coupable d'être malade ?c'est non!
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