Le travail du SNES-FSU pour préserver la liberté pédagogique des collègues est sensible dans les programmes de langues vivantes étrangères, qui seront applicables à compter de la rentrée 2025. Cependant, le ministère n’a finalement retenu aucun des thèmes politiques ou historiques proposés par le SNES-FSU ! Ce choix de dépolitiser et décontextualiser l’enseignement des langues vivantes interroge grandement vu le contexte mondial et les objectifs affichés de développement de l’esprit critique et de formation de futur·es citoyen·nes...
Élisabeth Borne et Juliette Méadel (ministre déléguée chargée de la Ville) viennent d’annoncer la labellisation de 40 nouvelles cités éducatives pour la rentrée 2025, portant leur nombre à 248. Ce dispositif en voie de généralisation dépassera largement le réseau de l’éducation prioritaire.
La commission des finances du Sénat a saisi la Cour des comptes sur la politique de l’Éducation prioritaire depuis 2017 pour proposer de la démanteler.
Pas d’École sans psycholoque de l'Éducation nationale ! Le 14 mai, les assises de la santé scolaire ont entériné le mépris. Le 10 juin, le SNES-FSU appelle les PsyEN à la grève.
Les textes de référence du métier (référentiel de compétence de 2013 et circulaire de missions de 2015) font l’objet d’un déni institutionnel et sont mis en cause par des réformes et des pratiques de gestion qui mettent en tension le cœur du métier et le menacent. La réforme de la formation initiale impulsée au pas de charge par le ministère en est un nouvel exemple. Le projet de texte de cadrage du master Métiers de l’enseignement et de l’éducation (M2e) mention « conseillers principaux d’éducation » est une réécriture de la circulaire de missions qui ne dit pas son nom.
Le 5 juin, lors d’un déplacement dans un lycée d’Eure-et-Loir, la Ministre a précisé les mesures de son Plan Avenir pour l’orientation.
Au Conseil supérieur de l’Éducation du 5 juin, la FSU est à l'initiative d'un voeu intersyndical avec l'Unsa, la Cfdt, le Snalc, la CGT et Sud pour dénoncer la charge de travail des futur.es lauréat.es des concours de l'enseignement. La démarche unitaire des organisations syndicales sur un sujet central de la réforme, la place de la formation universitaire dans le futur master M2E, a été unanimement appuyée par les membres du CSE : le vœu a été adopté à 49 voix Pour, 0 Contre, 4 Abstention et 4 Refus de vote. La ministre E. Borne devra entendre le message unanime de la comité éducative dans les arbitrages qu'elle devra rendre tout prochainement. Le SNES-FSU continue de revendiquer plus globalement un moratoire sur le projet de réforme pour reprendre les concertations sur d'autres bases valorisant la formation universitaire et la recherche avec un concours au niveau master 2.
Le Conseil supérieur de l'Education du 5 juin est consulté sur l'EMI dans le cadre d'un projet de loi : le SNES-FSU a très fortement contesté le texte dans sa déclaration préalable à lire ci-dessous. Le SNES-FSU a obtenu des réponses en séance sur l'épreuve anticipée de Mathématiques en Première mais aucune sur des aménagements à l'organisation des groupes de niveau à la rentrée.
Après le résultat de l'intra, le SNES-FSU vous informe et vous accompagne si vous souhaitez déposer un recours.
Fort des résultats de l’enquête collège et de sa victoire en conseil d’État, le SNES-FSU se met au côté des personnels mobilisés pour préparer la rentrée scolaire prochaine et faire tomber définitivement la réforme du « Choc des savoirs ».
D’après une note du service statistique du ministère (la DEPP), les classes de prépa-Seconde sont loin de faire le plein. La grande majorité d’entre elles ont été ouvertes dans de grands lycées dont le public est d’origine populaire.
Dans un rapport qui s’autorise bien des raccourcis, le Sénat va encore plus loin que le ministre J.-M. Blanquer allant jusqu’à appeler à la suppression des REP et REP+.
ou Le dessous des cartes (épisode 3)
Lors des assises de la santé scolaire, la Ministre de l’Éducation nationale a indiqué une série de décisions pour « que chaque élève puisse apprendre sereinement, dans un environnement bienveillant, où sa santé est protégée et sa parole écoutée ».
À l’occasion de prises de parole sur des évènements dramatiques mettant en lumière la souffrance psychique des adolescent·es, monte une petite musique sur les psychologues de l’Éducation nationale qui ne seraient pas véritablement des psychologues !!!
Des questions sur la procédure d'affectation en tant que stagiaire à la rentrée 2025? Retrouvez notre webinaire en replay dans cet article.
Le SNES-FSU agit pour que la classe exceptionnelle soit un débouché de carrière accessible à toutes et à tous. Alors que le ministère organise un système de promotion discrétionnaire et opaque, le SNES-FSU entend poursuivre avec la profession la bataille de la revalorisation de nos carrières.
Les notes de service fixant le cadre et les modalités d’accès à la hors-classe sont semblables pour tous les corps d’enseignement, d’éducation et de psychologie : professeur.es agrégé.es et certifié.es, CPE, Psy-ÉN. Leurs orientations mettent en œuvre le principe, acté dans le cadre du protocole PPCR, d’un déroulement complet de carrière sur au moins deux grades en le déclinant par un barème national. Ce système de promotion assure à toutes et tous l’accès à la hors-classe en début du 11e échelon, au plus tard.
L’appartenance à un corps de fonctionnaire et à un grade dans ce corps, l’échelon détenu et les perspectives d’avancement constituent la propriété personnelle de tout.e fonctionnaire. La carrière et son déroulement sont le droit individuel de chacun.e : il s’exerce dans le cadre de garanties collectives, inscrites dans le Statut général et déclinées dans le cadre du statut particulier de chaque corps.
« L’avancement d’échelon est accordé de plein droit. Il a lieu de façon continue d’un échelon à l’échelon immédiatement supérieur. Il est fonction de l’ancienneté. [...] Il se traduit par une augmentation de traitement » (Statut général : loi 84-16). On avance d’un échelon au suivant dès que l’on a la durée requise dans l’échelon actuel pour atteindre l’échelon supérieur. Il en résulte une hausse du salaire. Les rythmes d’avancement diffèrent selon le grade et/ou selon le corps d’appartenance.
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